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 info vautour 9

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claude




Nombre de messages : 20
Date d'inscription : 28/04/2006

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MessageSujet: info vautour 9   info vautour 9 EmptyLun 1 Mai à 0:41

Situation le 19 avril 2006 N° 9 de l’année Détails dans le tableau Excel qui sera envoyé ultérieurement.
Quinze jours sans envoi : donc c’est plus abondant ! J.-P. Choisy

VAUTOURS

I. - DIOIS-BARONNIES pour les Baronnies, infos de Ch. Tessier, assoc. Vautours-en-Baronnies

PERCNOPTERE
Le couple des Baronnies a pondu autour du 12 avril.
Dans le Diois, l’adulte (assez ocre) arrivé le 3 avril et vu tous les jours (sauf le 6) jusqu’au 8 inclus. Le 9 : observation impossible : falaises dans la brume. Le retour d’hiver temporaire du 10 (neige d’au moins 25 cm à l’altitude du site, et encore jusqu’à 600 m.) est sans doute la cause qu’on n’a plus vu l’espèce avant la fin du 19 avril : un adulte au site haut (avec 13 v. fauves) vers 20h. Il semble moins ocre que le premier arrivé, mais la lumière est déjà un peu faible pour être sûr. A préciser !

Saou Diois occidental, en bordure du couloir rhodanien
“Un adulte le 16 avril vers 16h00 . L'oiseau est arrivé de l'Est par le Pertuis puis est parti en direction du village de Saou, il a pompé au-dessus du rocher de la Graville. Il a traversé la vallée de la Vèbre puis a disparu derrière les Aiguilles.” Stéphane Vincent CORA-Drôme.

VAUTOUR MOINE

Baronnies : toujours pas de retour des oiseaux partis au loin, alors qu’Arnhem, lâché en 2005 dans les gorges du Verdon est observé depuis le 12 février 2006

Diois : à Chamaloc les visites à partir des Baronnies augmentent.

janvier : Dehesa le 25 : charnier bas, puis falaise dans le défilé entre le village et Die ;
février : non identifié le 27 ;
mars : Arnhem le 28 ;
avril : 3, 4, 6, 8, 12,13, 15, 16, 17, 18. Chaque fois Arnhem est identifié sauf les 8 et 16 : individu non identifié. Un seul individu chaque fois sauf :

- le 12 quatre ensemble (avec 37 v. fauves) ; Arnhem, Caire, Pivoine et Juniperus. Record pour le Diois !
- le 13, deux avec 74 v. fauves : Arnhem + un non identifié. Le même jour vue Laurita par Ph. Lloret à Die (5 km au sud) au-dessus de la cave coopérative,
puis rejoignant au-dessus de Justin ≥ 19 v. fauves, tous partant au sud. Est-ce la même qui, cinq heure plus tard, a fait demi-tour et est vue avec Arnhem?
Ou un troisième individu? Laurita avait été une visiteuse particulièrement assidue l’an passé.

Rappel. Oiseaux lâchés et relâchés à Rémuzat (Baronnies) identifié depuis le début de 2006 dans le Diois :

Dehesa : lâchée le 8 novembre 2004, disparue le 17, vu le près de la côte 100 km au nord de Rome, recueillie épuisée le premier décembre dans le NO de l’Italie, près de Gênes. Relâchée le 19 décembre 2005, vue à Chamaloc (cf. supra) le 25 janvier. Observée et photographiée sur la décharge d’Entressen dans la Crau le 12/2/6, recueillie épuisée le lendemain. En volière à Chamaloc avant troisième lâcher !
Caire, au taquet le 27/7/4, recueillie épuisé en Sicile, relâchée le 1 mars 2006 ;
Pivoine lâchée le 4 avril 2005, recueillie épuisée en Suisse, relâchée le 1er mars 2006 ;
Juniperus lâché le 4 avril 2005.


VAUTOUR FAUVE

Baronnies
Exactement le même nombre de pontes que l’an passé : 53 ! Hypothèses (liste non exhaustive!) :

stagnation réelle : dans les Causses, on a noté des paliers dans l’expansion démographique. Pourrait n’être qu’une conséquence purement statistique de la structure de population : les 27 ou 28 jeunes envolés en 2004 et 2005 devraient avoir un rapport des sexes approximativement équilibré, permettant la nidification de nouveaux couples... à partir du début de 2009 ! Les oiseaux nés sur place qui auraient pu former de nouveaux couples à la fin de 2005 sont nés en 2001 : 7 oiseaux à l’envol ! Avec des effectifs aussi modestes, la probabilité d’avoir un rapport des sexes très déséquilibré n’est absolument plus négligeable, surtout si tous n’atteignent pas l’âge adulte, ou pas tous sur place. De la trentaine d’individus immigrés, seuls quelques-uns sont à la fois définitivement installés et ont atteint la maturité sexuelle précisément cette année.
stagnation apparente : de nouveaux couples se sont installés mais dans des sites non repérés (certains nichent déjà à 15 km de Rémuzat). Donc : jumeler les falaises ! Plus la saison avancera, plus des sites de nidification éventuels seront repérables par des traînées de fientes. De telles découvertes seraient partout intéressante, mais tout particulièrement dans le Diois ! Rappelons que deux couples nichent déjà à 6,5 km de la limite de partage des eaux entre les bassins de l’Eygues (Baronnies) et de la Drôme (Diois)


Diois
A Chamaloc, en dépit d’une fréquentation dominante du charnier du site bas, la très grande majorité passe la nuit dans la falaise du site haut, où deux cavités sont régulièrement visitées : celle où un couple a couvé un mois en 2004 ; l’autre une caverne carrée d’environ un mètre de côté et presque aussi profonde occupée en au printemps 2002 par un couple ayant délogé un couple de grands corbeau et aussi celle préférentiellement occupé en 2005 par un couple de percnoptère et en 2006 dès le lendemain de l’arrivée d’un adulte de cette espèce, parfois aussi par deux grands corbeaux : une cavité très demandée !
Les conditions locales permettant des comptages quotidiens et la position géographique à 45 km de Rémuzat, “centre de gravité” de l’espèce en Baronnies, font de Chamaloc, au nord du Diois et en bordure du Vercors, une très intéressante station d’enregistrement de l’intensité des mouvements à distance des sites de reproduction au fil des saisons.,

minimum hivernal : 26 novembre- 24 mars : m = 10,84 ; C.V. = 77% ; ext. : 0 (20 janv. 7 & 16 fév.) à 48 (7 mars) ; n = 96
reprise des mouvements : 25 mars-11 avril : m = 24,84 ; C.V. = 40% ; ext. : 6 (11 avril) à 45 (4 avril) n = 14
accentuation : 12-19 avril : m = 48,00 ; C.V. = 16% ; ext. : 28 (13 avril) à 74 (16 avril) n = 7

m = moyenne des effectifs quotidiens les plus élevés de chaque journée. C.V. = coefficient de variation = écart-type exprimé en % de la moyenne = mesure de la dispersion autour de la moyenne ; n = nombre de jours pris en compte : données manquantes presque toutes du fait de brume ou précipitations masquant les falaises.
Les nombreuses lectures de bagues (infos prochainement) confirment la reprise des mouvements.

Préalpes de la Drôme à distance des noyaux de population et alentours
La multiplication des données traduit aussi la reprise des mouvements :

23 mars : 1 tournant au-dessus des crêtes aux confins d’Aucelon, Barnave et Recoubeau-Jansac (Diois central) J.-L. Traversier ONF ;
26 mars : 8 dans la plaine de Valence et 2 aux confins de l’extrême SO du Vercors et de la basse vallée de la Drôme (cf. n° Cool ;
8 avril : 1 au-dessus de l’Auberge du Pionnier (forêt de Lente, SO du Vercors) se dirigeant vers le nord. Ph. Lloret AMM ;
13 avril : 7 volant d’Aurel vers Die-Barsac (Diois rive sud de la vallée de la Drôme). G. David ONF. Peu après ≥ 19 à Justin, sur Die (Diois rive sud de la vallée de la Drôme) volant vers le sud Ph. Lloret AMM ;
15 avril : 1 à Valdrôme (Haut-Diois, Est du massif) volant au nord. G. David CORA Drôme (même observateur que le 13, mais pas en service) ;
17 avril : 1 crêtes aux confins de Barnave et Rimon-Savel (Diois central) volant vers le sud . Hélène Chamoux CORA Drôme.


II. - CAUSSES pour les non français : sud du Massif Central français

“ Nous avons maintenant au moins 90 poussins de fauves dans les nids et 3 pour les moines ! Je sens que ça va être une bonne année ! Nous n'avons pour l'instant qu'un échec connu.../...Un deuxième couple de percnoptère semble s'installer dans les gorges de la Jonte. Le premier (aveyronnais) est sur son site mais ne couve pas encore.” Ph. Lécuyer, LPO Grands Causses

VAUTOUR MOINE A DISTANCE DU NOYAU DE POPULATION MAIS PROBABLEMENT DANS LE RAYON D’ACTION QUOTIDIEN
Un le 31 mars à la Grand Combe (vallée du Gard) : “arrivait du nord a cerclé quelques instants au-dessus de moi puis est reparti plein nord”. Eric Durand Naturalia Environnement (bureau d'études).

III. - VAUTOURS FAUVES A DISTANCE DES NOYAUX DE POPULATION

A L’OUEST DU RHONE : données CORA (cf. précédents bulletins) Département de l’Ardèche, sauf celle au Pilat(dpt du Rhône, donnée LPO).
18 février : 11 au col de l’Escrinet (Coiron) ;
23 mars : 1 aux confins St Montant-Viviers, (Bas Vivarais, dans l’Ardèche, près de la vallée du Rhône, non loin de la Drôme, donc) ;
31 mars : 1 dans le Pilat (donc non loin de Lyon) part en direction du nord Paul Adlam ;
2 avril : 4 au col de l’Escrinet (Coiron) ;
3 avril : 2 au-dessus de collines au sud de Tournon (dans l’Ardèche, en bordure de la vallée du Rhône) volant vers l’ouest.
Les oiseaux vus les 18 février, les 2 et 3 avril arrivaient de l’est, apparemment des Préalpes de la Drôme.

A L’EST DU RHONE :

VERS LE NORD :

Vercors, dès février dans le nord du massif, au moins trois :

le 21 à Engins (au plateau de la Molière) : 2 puis 3 à deux heures d’intervalle. Les mêmes?
le 22 à Villard-de-Lans (au dessus du refuge de Roybon) : 1.


Haute-Savoie

24 mars : 1 dans le massif de l’Arclosan, chaîne de la Tournette Benoît Guyonnaud, ONCFS ;
8 avril : 6 au Hucel (Chablais) JP Jordan, JC Baillet, C. Dumortier, E. Gfeller, LPO.


Allemagne à l’extrême sud-ouest du pays, dans le Markgräflerland (Land de Baden Württemberg) "Petite région fort agréable et chaude, vergers...vignobles” (R. Escolin)

31 mars : 1 au Tüllinger Berg, D. Kratzer ;
1 avril : 1 à Sulzburg, F. Wichmann.

Données relayées par la LPO : R. Escolin (Alsace) puis R.J. Monneret (Bourgogne)

ET AU SUD?
Pas d’observations en Provence-Côte d’Azur à distance des vautours fauves du Verdon et des couples de percnoptère connus en Provence ? Ou bien les obsevateurs en voient tellement qu’ils sont blasés et ne transmettent même pas une petite synthèse? Pas d’arrivée dans la population du Verdon?

IV. - DONNES PLUS OU MOINS ANCIENNES

Alpilles
”L’an dernier, (2005 donc) début Juin, un de mes stagiaires a vu un V. fauve au sommet des Opies Commune d’Aureille”. François TRON Responsable scientifique A Rocha France. Pour en savoir plus sur cette association internationale de protection de l’environnement et ses actions consulter son site : www.arocha.org

Cap Gris-Nez
Vers 1977 ou 78, pendant les vacances scolaires de Pâques, j’ai très bien vu un Vautour moine dans une prairie, longtemps et d’assez près. Ayant communiqué l’information à un responsable ornithologique local, il m’a semblé très indifférent. Son attitude signifiait implicitement que j’étais trompé ou qu’il s’agissait d’un évadé de captivité. J’ai eu un mouvement d’humeur du genre “S’ils s’en foutent, moi aussi!” et n’ai pas rédigé de note là-dessus...Nous avons eu tort tous les deux.

V. - PERTURBATIONS

“Le 8/4/6 vers 16H45 en descendant du col du Rousset en 5 minutes, 3 planeurs , sont venus prendre une pompe au-dessus des volières . Il n'y a pas eu de pertubation de la trentaine de vautours présents sur site.” B. Cuerva, garde de la Réserve Naturelle des Hauts Plateaux du Vercors.

De tous les engins de vol, c’est le parapente est le plus “écolo”, ensuite l’aile delta, puis les ULM, ensuite plus du tout les petits avions, enfin absolument pas, les plus puissants...ceci dans les représentations mentales d’Homo sapiens. Pour la faune sauvage, particulièrement les Oiseaux et Mammifères de falaises et pentes rocheuses, ça fonctionne exactement dans l’ordre inverse…Le paradoxe n’est qu’apparent :

voir brusquement entrer dans son champ visuel un parapente à relativement courte distance perturbe bien plus qu’un planeur (chuintement de glissé) ou un avion (moteur) dont un bruit annonce l’approche bien à l’avance ;
les virevoltes imprévisibles d’un parapente sont beaucoup plus perturbantes qu’un trajet régulier, qu’on peut anticiper.

On conçoit qu’un Airbus dont les moteurs rugissent mais très haut en altitude ne perturbe guère une colonie de vautours, vu la distance au-dessus des reliefs.
Il en va tout autrement lorsqu’il s’agit d’un chasseur à réaction en rase-mottes.
Lorsqu’il franchit plus ou moins perpendiculairement une falaise où se reposent des dizaines de vautours fauves, on est étonné non pas qu’une forte proportion s’envole, mais bien plutôt qu’un bon tiers sinon plus ne bouge pas et que les autres se reposent finalement assez vite. Ceci du fait de l’extrême brièveté de la perturbation et à condition que ce ne soit pas “à répétition”!
Suivre une falaise avec avion ou autre engin à moteur perturbe considérablement plus la population de vautours avec de tout autres risques...
Pour toute la faune de falaises et autres parois rocheuses (bouquetin, chamois, vautours, aigles et tous autres nicheurs rupestres) le summum de la perturbation est un hélicoptère en vol stationnaire devant la paroi où ils résident (Mammifères) ou nichent (Oiseaux). L’impact sur la nidification est souvent réellement catastrophique.

Le précédent bulletin (n°Cool retransmettait un courriel de la LPO Grands Causses : un avion de chasse Rafale percute un vautour en passant, une fois de plus, une fois de trop, à proximité des colonies de vautours. Il a la chance de n’être qu’endommagé. Les Vautours des Préalpes de la Drôme sont concernés, de même que les pilotes qui viennent y voler : l’infos a suscité un courriel de F. Dhermain concernant la colonie nicheuse des Baronnies : “J'ai photographié et transmis au FIR les photos d'un Mirage 2000 passant sur l'aile dans l'étroite gorge de Rémuzat le 23/06/05. Je n'ai pas eu de retour d'information concret. Si on veut casser des avions, c'est pourtant une bonne idée de faire du rase-mottes dans les colonies de Vautours. L'armée devrait y être sensible, non ? “ Au fait : pourquoi Dhermain n’a-t-il eu aucun retour d’information?
Le 14 avril 2006, Vautours-en-Baronnies communique : “ Aujourd'hui une information sur un hélico militaire devant les falaises du Rocher du Caire à Rémuzat. Je n'ai pas encore mesuré l'impact (je contrôle demain) mais il y a eu une véritable panique dans la colonie. J'ai réussi à savoir de quelle base (Chabeuil, dans la Drôme) venait cet hélico. On va leur faire un courrier”.

Le problème devrait être traité globalement et non plus au coup par coup
Les falaises de bordure de la Réserve Naturelle des Hauts Plateaux sont en principe protégées par leur statut contre ce genre de perturbation.
Ailleurs, il devrait être possible d’obtenir, au minimum, que soient évitées les zones bien connues de concentrations de vautours en falaises (reposoirs, colonies nicheuses) : gorges de l’Eygues, falaises de Chamaloc, gorges du Verdon, pour ne parler que des Alpes. Comment fait-on dans les Pyrénées?
En Allemagne, le problème s’est présenté concernant l’Aigle royal et je vais tâcher d’obtenir une information à ce sujet, qui a fait l’objet d’une communication lors d’un colloque du Réseau Alpin des Espaces Protégés.
Les autorités concernées devraient également être sensibilisées à la sécurité : la probabilité d’accident n’a rien à voir aux abords d’une importante concentration d’oiseaux bien connue, avec le risque très faible d’une collision ailleurs dans l’espace aérien.
Suggestion Certains officiers, sont ornithologues, dont un général qui a travaillé sur l’avifaune de Provence. Ils pourraient servir d’intermédiaires à une concertation?
Certains d’entre vous ont-ils leurs coordonnée.
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