Le 19 novembre 2006, il était promis une randonnée facile au crêt du poulet pour profiter de la montagne avant la neige.
Nous partîmes 8 du foyer de ski de fond du Barioz (1410 m). Notre destination (1726 m) indiquait, en effet, un dénivelé honnête.
Notre guide nous informa que ce nom de crêt du poulet venait des Tétras présents sur le secteur.
Sur un sol gelé, nous gravîmes hardiment cette montagne qui, en cette matinée, nous faisait de l’ombre. L’ascension fut entrecoupée de haltes permettant d’admirer la Chartreuse ensoleillée.
L’arrivée au sommet face au soleil trouva certains le souffle court. Le coupable est difficile à cerner : la vue ? la montée ? l’altitude ? ….
Je trancherai pour le paysage. La chaîne de Belledonne se présentait à nous les cimes poudrés de neige. Vérifiez par vous-même sur la photo (cliquez dessus pour agrandir)
Notre route continua le long du chemin entre les prairies d’alpages, les zones humides, les petits lacs et les épicéas jusqu’au refuge.
La pause repas terminée, nous redescendîmes aux voitures que nous atteignîmes à 8 (et les mêmes qu’au départ).
Contrat rempli ! Merci pour la balade.
Cerise sur le gâteau, le retour au parking coïncida avec les premières gouttes.
Quelques observations ont parsemé ce trajet : des becs croisés posés bien en vue, des grives mauvis et draines en vol, un épervier, des lichens divers et variés dont quelques usnées, quelques feuilles d’oxalis, des airelles, 2 gentianes indéterminées à fleur bleue, un polygala faux buis (polygala chamæbuxus L.) en pleine floraison (cliquez sur la photo pour agrandir)
Malgré une attention particulière aux milieux à sphaignes, nous ne pûmes découvrir de droséras. Les pièges doivent déjà avoir gelé.
Marie qui nous avait déjà rattrapés dans la montée, nous rejoignit au refuge pour la pause repas. De son côté, elle avait côtoyé le renard et un sanglier.